Jacques-Victor André est né en 1944 à Chauny (Aisne) dans une famille de tailleurs de pierre Belges. Il étudie à partir de 1963 à l'Académie Charpentier (la Grande Chaumère, Paris), puis est diplômé de l'école des Métiers d'Art de Paris en 1967.
Dès 1971, installé en Picardie il s'inscrit à la Maison des Artistes. Parallèlement à un travail intimiste sur le corps puis sur des thèmes inspirés de la nature, JVA crée des sculptures monumentales dans le cadre de la commande publiques ou privée, places publiques, fontaines, jardins, participe à de nombreux concours.
De 1985 au milieu des années 2000, il enseigne la sculpture à l'ENSAAMA Olivier de Serre Paris et est maître assistant d'art plastique à l'école d'architecture Paris Val de Seine.
Ses œuvres en bronze font parties des collections permanentes du Musée de la Main à Lausanne (Suisse), du Musée d'Uzès (Gard), de la DRAC d'Amiens.
- 1944 Naissance à Chauny (Aisne) dans une famille de tailleurs de pierre Belges (Soignies) venus en France en 1920 pour la reconstruction
- 1963 Académie Charpentier, la grande Chaumère, Paris
- 1967 Diplômé de l'école des Métiers d'Art, rue Thorigny PARIS
- 1971 Inscrit à la Maison des Artistes, s'installe en Picardie entre Noyon et Chauny
Parallèlement à un travail intimiste sur le corps puis sur des thèmes inspirés de la nature, JVA crée des sculptures monumentales dans le cadre de la commande publiques ou privée, 1%, places publiques, fontaines, jardins, participe à de nombreux concours.
- 1985 - 2009 Maître assistant d'art plastique à l'école d'architecture Paris Val de Seine
- 1985 - 2004 Enseigne la sculpture à l'ENSAAMA Olivier de Serre Paris
- JV ANDRE a participé aux principaux Salons d'Arts de Paris dont Comparaisons 2013 ainsi qu'à des expositions en Belgique, Suisse, Allemagne, Hollande. Des œuvres en bronze font parties des collections permanentes du Musée de la Main à Lausanne, Suisse, du Musée d'Uzès (Gard), de la DRAC d'Amiens.
"Passage, paysages à contempler
Des rides, des sillons, des trous. Il sculpte en creux. Arbres, cavernes, portes. Les creux figurent l'ombre et le mouvement, failles dans la matière, tressaillements de lumière. Ils respirent, expirent l'ombre qui nous entoure, inséparable du vivant tel qu'il remue, s'étire, explose. Inspire l'ombre qui nous assaille, de l'intérieur, au moment du passage
Le sculpteur fraye des passages. le parcours le conduit d'abord à une grotte, niche en gestation, réminiscence d'une vie antérieure idéalisée, minéral en voie de métamorphose végétale, arbre-grotte, arbre-nuage. Puis la porte s'entrouve, en biais, monumentale, et sur elle repose l'équilibre de la figure. Lorsque le franchissement s'opère, la percée reste étroite, évidée dans les architectures abstraites, ou coulée s'immisçant entre les pans d'une falaise.
Tout passage est secret, bien sûr, et il raconte un rêve."
Frédérique de Gravelaine